L’armée et Amazon ont une quête commune : la recherche de talents dans laquelle deux employeurs de premier rang en France ont décidé de faire front. Ainsi, Amazon, dans sa politique d’égalité des chances et de promotion des initiatives de ses salariés, a signé en juin 2022 une convention avec le ministère des Armées. Son objectif est de rendre plus fluide le passage d’un univers à l’autre et de permettre aux salariés de concilier leurs engagements civiques et leur carrière professionnelle.
En France, cette flexibilité est possible avec l’intégration de la réserve militaire ; un vivier entraîné et appelé à renforcer les forces armées en cas de besoin. Pourtant, dans les faits, il est souvent difficile pour un réserviste de concilier ses deux engagements : rejoindre la réserve nécessite plusieurs jours de mobilisation par an et un accord express de l’employeur au-delà de 5 jours d’absence pour un réserviste. C’est avec l’objectif de favoriser l’épanouissement de ses équipes dans, et en dehors de l’entreprise, qu’Amazon accorde désormais à ses salariés engagés dans la réserve opérationnelle un cadre de travail encore plus favorable que ce que prévoit actuellement la loi.
La signature de cette convention montre qu’il y a au sein de l’armée des valeurs que mon employeur partage comme la spontanéité et l'esprit d'équipe.
Concrètement, alors que les employeurs ont aujourd’hui l’obligation de libérer leurs salariés réservistes entre 5 et 8 jours par an[2], sans obligation d’avoir à assumer leur paye durant la période de mobilisation. Avec la signature de cette convention en 2022, Amazon offrait à ses salariés réservistes 10 jours d’engagement supplémentaires par an avec le maintien de leur salaire. Depuis avril 2023, l’entreprise s’est engagée encore plus loin en passant ce nombre de jours à 14. “La signature de cette convention montre qu’il y a au sein de l’armée des valeurs que mon employeur partage ”, estime Matteo, qui travaille au centre de distribution Amazon de Montélimar. Ingénieur réseau, le jeune homme, par ailleurs marin réserviste en région parisienne depuis ses 18 ans, insiste : “La spontanéité, l’agilité dans la prise rapide de décision, l’esprit d’équipe... Ce sont des choses que je retrouve dans mes deux affectations. Chez Amazon, comme dans l’armée, il faut savoir monter en compétence lors d’une urgence et avoir une relation forte avec les équipes. Ce que j’apprends au sein de la Marine et chez Amazon nourrit le recul dans mes prises de décision et aussi mon empathie.”
L’activité extraprofessionnelle de Matteo, un des 30 000 réservistes que compte l’Armée française, interpelle aussi ses collègues chez Amazon au point qu’une communauté active s’est formée en janvier 2022 dans l’entreprise, au même titre que les groupes d’affinités autour de l'égalité femmes-hommes, des salariés LGBTQIA+, ou du handicap. Cette communauté compte à ce jour une vingtaine de réservistes, auxquels s’ajoutent une cinquantaine d’anciens militaires et gendarmes ayant quitté les rangs pour suivre une carrière dans le civil. Ces femmes et ces hommes officient aujourd’hui à différents postes de responsabilité chez Amazon, allant de la préparation de commande aux chefs d’équipes en passant par les services informatiques ou les équipes en charge du déploiement de stratégies de transport décarbonées. Et le groupe a vocation à grandir, du fait des recrutements à venir et des salariés qui rejoindront la réserve.
Amazon emploie plus de 20 000 salariés en CDI en France avec des profils qui reflètent la diversité de la société française que l’entreprise sert tous les jours. Amazon a reçu pour la quatrième année consécutive, la certification Top Employer, qui distingue les entreprises pour la qualité de leur environnement de travail et de leur politique et programmes en matière de ressources humaines offerts à leurs salariés. Plus d’information sur le travail dans les sites logistiques d’Amazon ici.
[1] Amazon bénéficie par arrêté ministériel du 24 mars 2023 de la qualité de « partenaire de la défense nationale » dans les conditions de l’article L.4211-1-IV, dernier alinéa, du code de la défense.
[2] 5 jours pour les entreprises de moins de 250 salariés / 8 jours pour les entreprises de plus de 250 salariés.