Directrice design dans une start-up, Elodie a eu des complications de santé liées à la Covid. Après plusieurs mois d’arrêt maladie, elle décide de quitter son emploi pour fonder sa propre start-up et se lancer dans la commercialisation de boissons ‘bien-être’. « Durant ma période de convalescence, mes docteurs m’ont demandé de boire beaucoup plus d’eau. L’eau est la boisson la meilleure pour la santé, mais avouons-le, elle peut devenir ennuyeuse au bout d'un moment ! Malgré une bonne hygiène de vie, beaucoup de gens ont du mal, comme moi, à boire suffisamment. L’idée de créer une boisson à la fois saine, c’est-à-dire à base de plantes naturelles et sans sucre, et qui donne envie de boire plus, est partie de là », explique-t-elle.

Après une étude de marché, Elodie a affiné un peu son projet et s’est orientée vers des boissons plus festives, mais toujours avec l’idée de proposer des alternatives savoureuses et saines sous forme de cocktails en canettes aux solutions alcoolisées et/ou trop sucrées du marché. Très engagée, elle travaille avec des mixologues et un fabricant afin d’élaborer des recettes éco-responsables à partir d’ingrédients fournis par des producteurs locaux, de sorte que son activité ait un impact positif sur le développement durable.

Un excellent moyen pour réseauter
Dès le départ, Elodie a cherché à acquérir des compétences dans le domaine du e-commerce. « J’ai découvert l’Accélérateur du Numérique sur Instagram et forcément le nom d’Amazon m’a interpelé : quoi de mieux que la référence du e-commerce pour se former aux rouages de la vente en ligne ? Mon projet était embryonnaire et même si je n’envisageais pas de vendre sur Amazon, je pensais pouvoir en retirer des connaissances. J’ai donc été un peu – et agréablement - surprise lors de mon premier bootcamp en découvrant qu’il s’agissait d’un programme global, alimenté par des experts de tous horizons, qui couvre tous les aspects de la création et de la gestion d’une société qui veut vendre en ligne. Mes connaissances ont bondi de 200% !».

Astuces pour optimiser le référencement, informations juridiques, stratégie de communication sur les réseaux sociaux… Elodie a participé à tous les ateliers, engrangeant les informations et les contacts pour approfondir certains sujets par la suite.

« Au-delà des contenus très riches, le bootcamp est un excellent moyen pour faire du ‘networking’ », estime-t-elle. « On rencontre beaucoup d’experts qui ne sont pas avares de leurs coordonnées, mais aussi des entrepreneurs confrontés aux mêmes questions ou qui viennent partager leur réussite. Dans les deux cas, c’est très instructif, on se sent moins seul ».

Plus solide dans ses baskets d’entrepreneur
Dans la foulée, Elodie a bénéficié du programme de coaching. Elle a opté pour un accompagnement sur la posture de l’entrepreneur. « Quel que soit notre vécu ou notre éducation, nous avons tous emmagasiné des croyances qui nous limitent, des angoisses, voire parfois un manque de confiance en soi. Or, l’entrepreneuriat n’est pas forcément une posture facile : il y a des hauts et des bas, des traversées du désert et de gros moments de doute… J’aurais pu abandonner quand l’étude de marché a montré que mon premier projet n’était pas viable. Mais grâce au coaching, j’ai rebondi en trouvant un nouveau débouché à mon idée de boisson saine. J’ai aussi appris à parler de mon projet avec fierté, notamment sur les réseaux sociaux ou en me lançant dans une étude de marché en pleine rue pour mieux me confronter à ma cible…bref, j’ai adopté la posture de l’entrepreneur qui est fier de porter un projet et qui ne se laisse pas abattre par les embuches sur le chemin de la réussite ».

Aujourd’hui, Elodie se penche sur la possibilité de bénéficier de nouvelles séances de coaching, portant cette fois-ci sur la stratégie business. Côté démarrage de son activité, elle est sur les starting-blocks : lancement prévu pour la fin de l’année avec des cocktails qui seront à priori commercialisés en B2B (restaurants, bars, etc.).