Curieux, à peine âgé de 27 ans, Benjamin aime la liberté que procure le e-commerce. « Je ne me voyais pas passer ma vie derrière une caisse avec des contraintes d’horaires d’ouverture et de fermeture. Après mon expérience de gérant d’un magasin physique familial, j’ai donc décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat en commercialisant mes créations sur Internet », explique-t-il. Pourtant, rien ne destinait vraiment Benjamin au commerce électronique, pas plus qu’à l’impression 3D d’objets de toutes sortes. Après son BAC, le jeune homme a en effet fait des études pour devenir auxiliaire de vétérinaire, mais ce n’était apparemment pas la voie qui lui convenait. Après la fermeture du magasin familial, il se retrouve sans travail et profite de l’occasion pour se former… à l’impression 3D. « Enfant, je baignais déjà dans la technologie et Internet », précise-t-il pour expliquer ce changement d’orientation professionnelle. « J’étais intéressé par le milieu de l’impression 3D alors pendant un an environ, j’ai fait plusieurs formations avant de me lancer en tant que prestataire de services pour des entreprises ayant des besoins dans ce domaine ».
Approfondir ses connaissances et se remettre à niveau
Très vite, Benjamin commence aussi à fabriquer des objets de cuisine, pour la pêche, la chasse ou encore des systèmes techniques très spécifiques, comme un système de basculement pour un détecteur de métaux. Il en vend une partie sur Internet, notamment sur Amazon. Il investit dans une ferme d’impression 3D pour faire face à la demande. Mais de son propre aveu, il n’y connaissait pas grand-chose à la vente en ligne. Alors, il a découvert les ficelles du métier au fil des opérations. Progressivement, il acquiert une expérience qu’il met à profit pour optimiser ses ventes. Mais malgré ce parcours plutôt réussi, il n’hésite pas une seconde quand il entend parler de l’Accélérateur du Numérique (ADN) sur une chaine de TV sur Internet.
« J’ai suivi tous les cours », explique-t-il. « Le format de 5 à 10 minutes est très bien pensé : on profite d’une pause-café pour regarder un épisode. Et même si je maitrisais déjà beaucoup de sujets, j’ai profité de cette opportunité pour faire une sorte de check-up de mes connaissances. C’est d’autant plus intéressant que les formations proposées ont été réalisées très récemment. Or, les choses évoluent très vite sur Internet : même si on pense savoir, il n’est pas impossible qu’une nouvelle pratique, technologie, etc. change la donne et nous amène à revoir notre façon de faire. Au passage, certaines formations proposent aussi un état des lieux. J’ai ainsi réalisé à quel point le potentiel du commerce en ligne restait sous-exploité, notamment en France, et cela m’a clairement conforté dans mon projet de vente en ligne de mes créations ».
Profiter du savoir-faire d’experts
Convaincu par la pertinence d’ADN pour acquérir les bases du commerce en ligne et se maintenir à niveau, Benjamin en voudrait plus : « Le service est nouveau et il fallait bien commencer par le début. Mais j’espère qu’ADN proposera progressivement des formations plus avancées sur le même format ».
En attendant, Benjamin se « venge » sur les webinaires diffusés sur ADN. Il en a déjà suivi plusieurs, dont « Comment faire un bon pitch » de The Family, entreprise fondée par Alice Zagury, Oussama Ammar et Nicolas Colin qui promeut l'émergence d'un écosystème de startups européennes dans le champ de l'économie numérique. « On change de format avec les webinaires puisqu’on est sur des sessions qui durent entre une demi-heure et une heure. Mais cela permet d’entrer plus en détail sur un sujet. D’autant qu’à chaque fois on bénéficie de l’expérience d’experts qui ont acquis et éprouvé leur savoir-faire sur le terrain. Dit autrement, on est loin des cours académiques, avec des conseils concrets et pratiques pour mettre en valeur ses produits, qu’il s’agisse d’améliorer des photos ou la description d’un article ».
Toujours partant pour échanger avec des experts du e-commerce, Benjamin attend aussi la prochaine session de bootcamp (programme intensif sur cinq jours). « C’est clair, je ne vais pas rater les opportunités offertes par ADN de bénéficier des conseils d’experts. Il est donc plus que probable que je continuerai à fréquenter la plateforme de formation encore un certain temps… », conclut-il.