De nombreux mythes circulent sur les conditions de travail au sein des sites logistiques d’Amazon. Des contre-vérités qui, à force d’être répétées, peuvent sembler crédibles. Nous avons voulu confronter ici quelques-uns de ces mythes aux faits qui les contredisent.
1) Amazon contribuerait à la destruction d’emplois en France
C’est faux. Dans les faits, l’histoire est bien différente : installé en France depuis l’an 2000, Amazon y a créé plus de 9 300 emplois en CDI et contribue à des dizaines de milliers d'emplois indirects au sein des entreprises partenaires. Et en parallèle du développement de l’entreprise, l’emploi dans le commerce de détail a progressé en France : + 271 000 postes selon l'Insee entre 2000 et 2018. Amazon contribue à cette tendance et nous partageons avec les acteurs de l'emploi un objectif : servir de tremplin à l’emploi durable en France.
2) Les rémunérations chez Amazon seraient basses
C’est inexact. Les rémunérations proposées par Amazon France Logistique sont attractives : le salaire de base est 26% au-dessus du Smic au bout de 24 mois dans l’entreprise et les avantages sociaux comprennent, entre autres, un 13e mois, des primes d'ancienneté, un dispositif de participation, etc. Chaque année, tous les salariés Amazon en France se voient offrir au moins une action Amazon – la valeur de l’action s’élevait à plus de 2 660 euros début décembre 2020. Les rémunérations sont discutées avec les représentants du personnel dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). En juillet 2020, ces NAO ont abouti à la signature d’un accord à l’unanimité avec les syndicats représentatifs dans l’entreprise – il comprend notamment une augmentation de 1,6% du taux horaire de base, une prime exceptionnelle de 500 euros liée à la COVID-19 et une prime de fin d’année de 150€. En décembre, dans le cadre d’une nouvelle négociation, une prime additionnelle de 300€ a également été proposée en reconnaissance de la contribution des salariés des sites logistiques avant les fêtes. Nous invitons chacun à comparer ces avantages à ceux des autres entreprises qui opèrent dans le même secteur ou les mêmes régions.
3) Amazon ne proposerait aucune perspective à long terme
Ce n’est pas le cas. Nous faisons en sorte que nos collaborateurs construisent leur carrière chez Amazon et leur offrons la possibilité de se former dès leurs premiers jours au sein de l’entreprise. Des formations sont dispensées en interne autour des grandes familles de métiers exercés sur site (réception, mise en stock, prélèvement des articles, emballage, tri). Nous accompagnons également les salariés qui souhaitent développer leurs compétences dans des domaines porteurs, via le programme « Options de carrière », par lequel Amazon prend en charge 95% des frais de formation dans des secteurs tels que l’informatique, le transport, le web design ou les soins à la personne. Par ailleurs, en France, dans le cadre de « l’Ecole Amazon » en partenariat avec l’AFPA, chaque collaborateur peut valoriser son expérience dans les métiers de la logistique grâce à l’obtention d’un diplôme reconnu par l’Etat.
4) Amazon ne respecterait pas le droit du travail français
C’est faux. Amazon respecte bien évidemment la législation française en matière de droit du travail. Dès lors, comment se déroule une journée de travail chez Amazon ? Les prises de poste sont organisées par équipes, avec un temps de travail de 35h par semaine et 7h de travail par jour. La loi dispose qu’au cours d’une journée de travail de plus de 6 heures, les salariés doivent bénéficier d'un temps de pause d'au moins 20 minutes consécutives qui ne sont pas rémunérées. Chez Amazon, ce temps de pause est de 30 minutes dont 20 sont rémunérées - deux dispositions mieux-disantes que le cadre légal. Et dans le cadre de l’épidémie de Covid19, ce temps de pause a été porté à 35 minutes, dont 25 rémunérées. Pour relayer les équipes de semaine, des équipes spécifiques travaillent le week-end ou la nuit. L’affectation à ces équipes se fait exclusivement sur la base du volontariat et les salariés concernés bénéficient de majorations de leur salaire de base (multiplié par 1,5 pour les équipes du week-end). Cela permet à ceux qui souhaitent travailler à temps partiel de percevoir l’équivalent d’un salaire à temps complet. Les aménagements du temps de travail font l’objet d’accords collectifs signés par les syndicats représentatifs dans l’entreprise.
5) Amazon aurait la culture du secret
Contrairement aux contre-vérités diffusées par certains lobbies, Amazon s’engage pour offrir un environnement de travail sûr et bienveillant. L’intérêt autour de l’entreprise et de son environnement de travail suscite aussi de nombreux fantasmes allant de l’interdiction des pauses toilettes à la surveillance des employés. C’est pourquoi depuis 2015, Amazon a tout simplement choisi d’ouvrir ses portes aux visites publiques*. Ainsi chacun peut découvrir le fonctionnement de nos centres de distribution et se faire sa propre opinion. Cinq ans et 25 000 visiteurs plus tard, les résultats sont sans appel : dans leur majorité, les visiteurs se disent positivement surpris par la différence entre ce qu'ils avaient lu ou entendu et ce qu'ils ont vu. La plupart des personnes qui nous critiquent n'ont jamais visité un site Amazon. Mais nous continuons à nous améliorer pour garantir les meilleures conditions de travail du secteur, et pour cela, nous solliciterons avant tout les avis des employés pour améliorer encore leur expérience. D’ailleurs, ils sont aujourd’hui 8 sur 10 à se dire satisfaits de leur travail chez Amazon. Un résultat qui nous incite à rester toujours plus à leur écoute.
* En 2020, le programme de visites de sites a été mis en pause du fait de la situation sanitaire et nous espérons pouvoir accueillir des visiteurs dès que possible – plus d’informations ici.
6) Les salariés d’Amazon quitteraient rapidement l’entreprise
C’est faux. Brandir l’ancienneté des salariés n’a pas de sens dans une entreprise telle qu’Amazon, qui créé entre 1500 et 2000 emplois en CDI par an en France depuis 3 ans. Avec autant de nouveaux salariés, l’ancienneté moyenne de l’effectif s’en ressent forcément, ce qui ne signifie pas que le renouvellement du personnel soit important. Dans les faits, en France, il se situe autour de 15% pour la moyenne des entreprises tandis qu’au sein des effectifs permanents d’Amazon, il est en dessous de 10%, preuve que l’environnement de travail y est dynamique et positif. Toute entreprise qui investit dans la formation de ses salariés a intérêt à ce qu’ils restent dans la société, car ils sont les garants de son savoir-faire, de sa culture et de la sécurité de leurs pairs. D’ailleurs, en 20 ans, de nombreux collaborateurs embauchés en tant qu’intérimaires nous ont rejoints par la suite en contrat à durée indéterminée.
7) Amazon ferait passer ses profits avant la santé et la sécurité de ses équipes
C’est faux. Notre priorité est la sécurité de tous nos salariés. Tous les jours, des centaines de personnes s’assurent que nos sites ont les plus hauts standards de sécurité du secteur au travers de programmes, d’outils et de technologies adaptés. Par ailleurs, en tant qu’agents logistiques nos collaborateurs sont polyvalents et peuvent ainsi changer au moins une fois de poste durant leur journée de travail, notamment afin d’éviter les tâches répétitives. Nous travaillons aussi avec des experts indépendants, comme des ergonomes, des médecins du travail ou des experts en prévention des risques pour adapter nos postes et former les collaborateurs : en 2019, nous avons dédié 100 000 heures de formation à la sécurité. Par ailleurs, depuis 2016, plus de 4 millions d’euros ont été investis en faveur de l’inclusion et du maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap, afin de financer notamment des aménagements de postes. Enfin, pour protéger les salariés dans le contexte de la pandémie, depuis mars 2020, nous avons mis en place plus de 150 changements de processus, notamment autour de la distanciation sociale à 2 mètres, de la distribution de masques ou du renforcement du nettoyage afin de garantir la sécurité de tous.
8) Amazon surveillerait ses équipes
Amazon ne surveille pas ses salariés et n’a aucun intérêt à le faire. Notre objectif est de satisfaire nos clients, et comme dans la plupart des sites logistiques, nous utilisons des outils pour planifier la préparation des commandes au sein de notre réseau. C’est ainsi que nous garantissons un traitement fluide des marchandises et évitons à nos salariés des pics d’activité imprévus. Notre but est de simplifier la tâche des équipes, et non de les surveiller. La confiance est une valeur sur laquelle Amazon construit ses relations. Ce qui est vrai pour nos clients vaut également pour nos salariés.
9) Amazon mènerait une politique antisyndicale
C’est faux. Chez Amazon, on compte cinq organisations syndicales choisies par les salariés à l’occasion des dernières élections professionnelles. Elles représentent la diversité du paysage syndical français : CAT, CFDT, CFE-CGC, CGT, et Union syndicale Solidaires. Ces dernières années, les négociations annuelles ont été constructives et ont abouti à des accords à l’unanimité entre les syndicats et la direction. D’autres accords sont signés régulièrement avec les représentants du personnel – ils portent sur le dialogue social, les rémunérations ou encore la prise en compte du handicap. Ces accords attestent que le dialogue social est actif au sein de l’entreprise et qu’il conduit à des décisions qui bénéficient aux salariés. Amazon reconnait pleinement le droit de chaque employé à partager son opinion sur les conditions de travail ou à rejoindre une organisation syndicale. Et nous encourageons aussi chaque salarié à partager ses commentaires, questions ou remarques avec la direction, car nous sommes convaincus que ce lien direct avec nos équipes nous aide à mieux comprendre leurs attentes et à y répondre.
10) Amazon viserait à terme des entrepôts sans salarié
C’est faux. Nous sommes fiers des innovations introduites au sein de nos centres de distribution. Les investissements importants que nous avons réalisés dans la technologie robotique permettent de créer un environnement de travail plus sûr, qui rend le travail des salariés plus facile et qui leur permet de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. La technologie robotique nous permet également de stocker 40% de marchandises en plus, à surface équivalente. Les robots ne remplaceront pas les humains, car les humains ont des capacités que les robots ne possèderont jamais. D’ailleurs, notre site robotisé de Brétigny-sur-Orge est également celui qui génère le plus d’emplois dans le réseau français, avec 1.000 CDI prévus dans les 3 ans suivant son ouverture : c’est la preuve, s’il en faut, que robotisation et emploi font bon ménage.