Comme l'héroïne de son roman Rosie Maldonne, l'écrivain Alice Quinn vit dans le Midi, elle est désorganisée, elle a des gosses, des chats et elle a vécu dans une caravane. Comme son personnage, elle n'a pas toujours eu la vie facile. Mais ensemble, Alice et Rosie forment une bonne équipe : avec Un palace en enferelles ont réussi à imposer leur histoire comme la meilleure vente Kindle sur Amazon.fr en 2013. Un succès qu'elles n'avaient pas envisagé quand leur aventure commune a commencé…

Rien ne procure plus de plaisir que de voir son roman dans la vitrine d'un libraire. J'ai remplacé ce plaisir par la vitrine en ligne d'Amazon. J'ai gagné au change : cette vitrine est mondiale.
Alice Quinn

Alice a commencé par écrire des romans policiers et fantastiques. « J'ai eu la chance de trouver très vite un éditeur pour mon premier roman. C'était agréable d'être accompagné, mais le secteur de l'édition veut qu'au bout de quelques années, si un roman ne se vend pas suffisamment, l'éditeur ne l'exploite plus. C'est à chaque fois une tristesse pour l'auteur ».

Suite à cette « déception éditoriale » il y a deux ans, Alice a décidé d'autoéditer une comédie policière qui était dans son tiroir avec Kindle Direct Publishing (KDP). « Je l'ai retravaillée, j'ai fait faire une couverture par des graphistes, j'ai longtemps réfléchi avant de trouver le titre définitif et j'ai même décidé de choisir un pseudo: Alice Quinn, qui est pour moi à présent comme un talisman ».

« J'ai écrit mon roman à une période un peu difficile de ma vie. J'ai voulu créer un personnage optimiste, vaillant, une jeune femme qui se sorte de toutes les situations possibles, sur un ton humoristique, afin de m'aider à traverser cette période et de rire durant mon rendez-vous quasi quotidien d'écriture. Mon modèle pour ce rôle était le personnage qu'interprète Julia Roberts dans le film Erin Brokovich, seule contre tous ».

De l'histoire de famille au conte de fées

Le rapport d'Alice Quinn avec l'écriture date de son enfance au sein d'une famille très modeste, sous l'influence de sa mère. « Elle inventait des histoires du matin au soir, et à table, elle nous enchantait ». Comme sa mère, Alice a toujours aimé raconter des histoires, mais cette passion ne payait pas ses factures. Elle a donc eu, en parallèle, toutes sortes de métier, de serveuse à animatrice en passant par le ciné. « Je rêvais de devenir réalisatrice de films. Lorsque j'ai vu que les scénarios que j'écrivais ne devenaient jamais des films, je les ai transformés en roman ».

Le résultat de tout son travail sur Un palace en enfer ne s'est pas trop fait attendre. « Le premier mois j'en ai vendu cinq exemplaires, le deuxième 250, et le troisième 2 000. C'était comme un conte de fées ! Publier sur KDP a littéralement changé ma vie d'auteur : travailler à la couverture de son livre, rechercher un titre, soigner la description de son roman, communiquer directement avec ses lecteurs, tout est excitant. C'est ce nouveau sentiment d'indépendance que je chéris le plus dans cette nouvelle expérience ».

« À présent lorsque je travaille je sais que tout ce que j'écris sera lu par mes lecteurs. Rien ne procure plus de plaisir que de voir son roman dans la vitrine d'un libraire. J'ai remplacé ce plaisir par la vitrine en ligne d'Amazon. J'ai gagné au change : cette vitrine est mondiale ».

Alice a aussi travaillé avec une traductrice sur la version anglaise de Un palace en enfer. Elle a aussi prêté sa voix à la version audio de son roman et surtout, elle a écrit un deuxième roman avec Rosie Maldonne. Une suite très attendue par ses lecteurs.

Ses lecteurs en parlent :

- « Si vous vous frottez à Mademoiselle Rosie Maldone, enfin Cricri pour les intimes, vous ne pourrez plus vous en défaire et vous ne pourrez plus lâcher ses tribulations avant la dernière page ! » Mimi333

- « L'avantage d'un livre numérique, c'est qu'on ne peut pas le refermer... Cela tombe bien, Cricri, la justicière des temps modernes nous entraîne dans une aventure policière drôle, fraîche, originale qui nous tient réveillée longtemps. » Didier de Metz

- « J'aimerais tellement avoir une suite ... » Titille