Profitant d’un plan de départ volontaire, Lucie a quitté son poste de responsable marketing BtoC dans une multinationale pour réorienter complètement sa vie professionnelle. « Je voulais retrouver du sens et traiter de sujets qui me tiennent à cœur, comme la consommation responsable, les circuits courts, la production locale, etc. », explique-t-elle.
Diplômée d’une école de commerce, Lucie n’avait pas vraiment de compétences dans la mode avant de lancer Ycotte, sa marque de vêtements. « C’était vaguement une envie quand j’étais adolescente », indique-t-elle. « En réalité, je voulais lancer une activité créative et un projet éco-responsable. Le choix du secteur du textile est venu ensuite, lorsque je me suis rendu compte de la manière insensée dont cette industrie fonctionne. Mon objectif est de permettre aux consommateurs d’acheter de jolis vêtements fabriqués en local, éthiques et conçus dans le respect de l’environnement et de l’humain ».
Le difficile passage de la théorie à la pratique…
Armée de sa seule volonté, Lucie a profité de son crédit CPF (compte formation) pour acquérir des bases solides sur la mode éco-responsable. Elle a engagé des indépendants pour la création de patrons et de prototypes. Elle a également trouvé un atelier à Paris qui confectionne ses modèles. Réalisés uniquement à partir de stocks dormants et de fins de rouleaux de tissu de grandes marques, les vêtements sont 100% « upcyclés », principe qui consiste à utiliser des matières ou produits existants pour en créer de nouveaux. « On réutilise au lieu de produire », précise Lucie. « Mon modèle économique repose intégralement sur la vente en ligne, seul moyen pour pratiquer des prix justes tout en ayant des marges suffisantes pour me rémunérer et payer mes fournisseurs. Forte de mon expérience sur le parcours digital client, j’étais convaincue d’avoir les compétences pour me lancer dans l’e-commerce mais j’ai rapidement réalisé que mes problématiques n’avaient rien à avoir avec celles d’un grand groupe ».
Fiche produit, référencement, campagnes marketing… Lucie maitrisait ces concepts essentiels de la vente en ligne. Elle avait même suivi une formation sur la création d’un site de commerce. « J’avais les principes de base mais pas la pratique et les conseils. Je me suis aussi sentie très seule. J’ai cherché un moyen d’être accompagnée, si possible gratuitement, et c’est à ce moment-là que je me suis dirigée vers l’Accélérateur du Numérique ».
Des formations concrètes et un réseau d’échange
En plein lancement de sa marque, Lucie voulait acquérir de la visibilité. Elle était donc surtout intéressée par les contenus sur le référencement. « En pratique, j’ai profité de la très grande variété de sujets et de formats du programme pour enrichir mes compétences », se souvient-elle. « Dès mon premier bootcamp en 2021, j’ai noté une différence significative avec les formations que j’avais suivies auparavant : là où d’autres abordent les problématiques dans leur globalité, l’Accélérateur du Numérique est dans le concret: les sujets sont traités en profondeur, jamais redondants d’un atelier à l’autre et on peut poser des questions concrètes et pratiques, spécifiques à notre activité ».
Autre point important, Lucie se sent beaucoup moins seule aujourd’hui. Au fil des bootcamps et des webinaires, elle s’est constitué un réseau d’entrepreneurs qui partagent ses préoccupations et d’experts sur des sujets variés, susceptibles de l’accompagner dans le développement de son activité. « En fait, l’Accélérateur du Numérique a donné naissance à une sorte de réseau où anciens et nouveaux ‘formés’ partagent leurs expériences. Nos problématiques sont souvent différentes, nous n’en sommes pas au même stade de développement, nous optons pour des stratégies variées… mais l’entraide est réelle. On évolue dans un environnement bienveillant avec des gens, qu’ils soient experts ou entrepreneurs, qui ont envie de vous aider à réussir. Ce côté humain de l’Accélérateur du Numérique est très précieux car on se sent souvent seul en tant qu’entrepreneur. Là où dans un grand groupe les décisions sont souvent prises à plusieurs, l’entrepreneur doit décider seul et porter la responsabilité des choix qu’il fait ».
Plus récemment, Lucie a bénéficié d’un coaching personnalisé. Parmi les thèmes proposés, elle a opté pour l’accompagnement sur la posture de l’entrepreneur. « Savoir mettre en valeur sa marque, défendre ses valeurs, gérer les moments de doute, se sentir légitime dans sa démarche et ne pas avoir peur de le revendiquer…grâce au coaching, j’ai gagné en confiance et j’ose défendre mon projet partout où cela a du sens et notamment sur les réseaux sociaux. Comme pour le réseau d’échange, ce coaching est aussi une nouvelle preuve que l’Accélérateur du Numérique est bien plus qu’un simple programme de formation à la vente en ligne… », conclut Lucie.