Michaël, 8 ans, apprenti codeur de jeux vidéo

Amazon est très investi dans le développement de nouveaux savoirs et l’accès aux outils numériques dès le plus jeune âge. Afin de proposer un programme gratuit adapté à différents âges, Amazon s’est associé à plusieurs partenaires afin de composer un programme d’initiation à la programmation informatique : du primaire, avec la programmation par blocs, jusqu’au lycée avec le langage Python. Parmi les ateliers proposés, « Start From Scratch » s’adresse aux enfants de 8 à 9 ans. Accompagnés par un professeur en ligne, les enfants apprennent à coder avec Scratch, un logiciel à vocation éducative conçu par le célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui permet de programmer des histoires interactives, de créer des jeux, des animations, des simulations 3D ou des films. « J’ai découvert ce programme de formation par hasard pendant le confinement, au détour d’une navigation sur le site d’Amazon, explique Thomas. J’ai trouvé la démarche intéressante. C’était une saine occupation pour occuper le temps libre de mon fils. Je l’ai inscrit ».

Professeur des écoles, Thomas est technophile sans être un spécialiste. « Je suis « tombé » dans l’informatique à l’âge de quatre ans avec l’ordinateur de mon père, explique-t-il. J’ai commencé à « bidouiller » au collège et depuis je n’ai jamais arrêté. Je suis un peu le Monsieur informatique de la famille que l’on vient voir en cas de problème ». Sur les traces de son père, Michaël, huit ans et demi, s’intéresse aux outils informatiques et avait approché la programmation avec son robot LEGO avant de suivre l’atelier « Start From Scratch ». À raison de deux heures par jour pendant deux semaines, il a suivi un cours en ligne qu’il a trouvé à la fois « drôle et difficile. J’ai appris à faire bouger des personnages et à les faire parler ». Il a même commencé à réaliser un petit film pendant cet atelier qu’il continue à développer avec sa maman. « C’est l’histoire d’un mage qui se sent seul alors il fait venir des animaux qu’il transforme en humains pour ne plus être seul ».

« Mon épouse utilise son ordinateur pour son travail mais n’a pas de réelle appétence pour l’informatique. Comme elle s’intéresse à ce que fait notre fils, Michaël s’est amusé à prendre le rôle de « formateur » pour transmettre ce qu’il avait appris à sa maman », précise Thomas. Très fier de son « élève », Michaël souligne « qu’elle a vite appris. Elle sait déjà coder des personnages ! » Au passage, Michaël en a aussi profité pour partager son expérience et ses réalisations avec ses copains via l’outil de vidéoconférence que son papa avait mis en place pendant de confinement.

Dans la famille de Michaël, même si l’informatique n’est pas au centre des activités, son papa a toujours cherché à le sensibiliser aux outils numériques : « C’est essentiel pour mieux comprendre notre société et lui permettre d’appréhender les avantages et les dangers des outils qu’il utilise ». Derrière le papa, le professeur des écoles n’oublie pas non plus que « le numérique est un excellent outil pédagogique pour apprendre aux enfants le droit à l’erreur. L’action corrective en codage est ludique et rapide: on corrige le bout de code qui pose un problème et on passe au défi suivant ». D’autant que Thomas conçoit le codage comme la possibilité d’apprendre un nouveau langage : « cela permet d’ouvrir l’esprit, de découvrir une nouvelle manière de penser, une nouvelle logique et finalement d’apprendre à jouer avec de nouvelles règles. Maitriser les bases du code permet aussi de se préparer aux métiers de demain ».

Ravi par ce premier atelier, Michaël aimerait bien recommencer « pour apprendre plus de choses. C’était super, l’animateur expliquait bien. J’aimerais bien apprendre à faire des jeux comme Mario et même des jeux en 3D. C’est possible avec Scratch ». En attendant, Michaël rêve d’être prof de judo plus tard, mais il n’exclut pas l’idée de devenir aussi concepteur de jeux vidéo… avec ses copains.