« Je ne m’étais jamais dit que j’allais être écrivain, c’est arrivé comme ça, une nuit. Je n’étais pas très bien, le burnout me guettait et j’ai eu cette idée de coucher sur le papier la vie d’une maman débordée ». Ainsi est née l’histoire de Sonia Dagotor, mariée, mère de deux enfants, responsable marketing dans un grand centre commercial en région parisienne et auteure à succès depuis la publication de sa trilogie « Épouse, mère et working girl ». C’était en 2013 et, après cette trilogie saluée par des milliers de lecteurs, cette auteure que rien ne prédisposait à l’écriture se lance dans un quatrième roman « Un anniversaire au poil ! » avec lequel elle remporte le 3e prix des « Plumes francophones » en 2016. Depuis, Sonia n’a cessé d’écrire. « Détendre, amuser, faire rire, positiver. Voilà ce que j’aime ! Quand j’ai débuté, je ne connaissais pas Amazon et encore moins l’autoédition. Je n’avais même pas de compte Amazon ! ».

Un talent consacré par l’édition traditionnelle

Cinq ans plus tard, Sonia écrit toujours. Elle a même mis son métier entre parenthèses en 2019 pour se consacrer uniquement à l’écriture. Année charnière, 2019 marque aussi un tournant dans sa carrière d’auteure. « Quand j’ai commencé à écrire, je ne connaissais pas le monde de l’édition. J’étais convaincue que j’allais trouver un éditeur comme on trouve une baguette à la boulangerie. Très vite, j’ai déchanté et, sur les conseils d’un ami, j’ai tenté l’autoédition. Mais je ne perdais pas de vue que mon objectif était de trouver mes livres en librairie un jour. J’ai signé mon premier contrat avec un éditeur en 2016. En 2019, mon rêve est devenu une réalité et c’est grâce à Amazon ».

Avec une dizaine d’ouvrages autoédités à son actif, régulièrement classés dans les meilleures ventes KDP (Kindle Direct Publishing), Sonia n’a cessé de conquérir de nouveaux lecteurs. Un succès qui n’est pas passé inaperçu et a fini par attirer l’attention d’une grande maison d’édition. Fin mai 2020, elle a en effet sorti ses deux premiers romans en librairie. Pour autant, Sonia n’oublie pas d’où elle vient : « Quand on écrit, le but ultime est d’avoir des lecteurs. Peu importe le chemin qu’on prend pour y parvenir, la finalité reste d’être partout où le lecteur peut découvrir votre livre. Être sur les tables des libraires, c’est être reconnu en tant qu’auteur par le monde traditionnel de l’édition. Une sorte de consécration. Mais, si j’y suis arrivée, c’est grâce à l’autoédition ».

Oser se lancer en soignant son projet

Membre du jury du concours Les Plumes Francophones 2021, Sonia est ravie de participer à cet évènement organisé par Amazon qui lui permettra peut-être de découvrir les pépites de demain. « L’autoédition n’est pas de la littérature au rabais. D’ailleurs, on trouve de plus en plus d’auteurs qui, contrairement à moi, font le choix de publier leurs ouvrages uniquement en autoédition. Le concours des Plumes francophones est une superbe occasion pour mettre un coup de projecteur sur ces auteurs exceptionnels ».

Forte d’une expérience couronnée de succès, Sonia n’a qu’un seul conseil à apporter aux jeunes plumes qui voudraient se lancer : « Osez, vous n’avez rien à perdre ! Dès que vous avez un texte dont vous êtes fiers, faites appel à des professionnels pour le corriger et réaliser une couverture attirante. Émerger dans l’univers demande du professionnalisme et du travail. Communiquez sur les réseaux sociaux, avec les blogueurs spécialisés et les groupes de lecture, créez votre site ou un blog… il faut porter son livre et glaner chaque adresse de lecteur pour établir des liens. Ne vous laissez pas décourager par un échec : si le premier livre n’est pas le succès que vous attendiez, publiez en un second et, progressivement, cette communauté que vous avez créée va à son tour porter chaque ouvrage que vous sortirez en en parlant autour d’elle. Soignez vos lecteurs et ils vous le rendront ! ».